Trafic Web redirigé : don’t hold your social breath


Le rôle que joue Twitter pour renvoyer les aficionados et suiveurs qui le hantent encre vers les sites des médias et éditeurs ne cesse de se réduire comme peau de chagrin. En 2018, le “renvoi de trafic” atteignait encore 1,9% (ce qui est déjà dérisoire). Désormais, il lambine à 1,2%. Chiffres Chartbeat. Précisons ici que le champ d’observation de cette société spécialisée dans la collecte de statistiques et l’analyse de contenus pour les éditeurs se focalise largement sur les sites de médias d’informations en langue anglaise – mais la réalité n’est guère différente pour les sites non-anglophones.

Le même phénomène se vérifie du côté de Meta – qui, il est vrai, a franchement affiché, via ses contorsions algorithmiques, son intention de privilégier d’autres “trafics”.

Si la tendance est générale et constatée depuis déjà quelque temps – et tout semble indiquer que le phénomène s’est encore accentué depuis la fin du pic Covid -, ce sont malheureusement les petits éditeurs et les médias indépendants (déjà moins visibles, plus thématiques, plus “confidentiels”) qui en sont les premières et principales victimes. Les chiffres de Chartbeat, à nouveau, en témoignent. La dégringolade est vertigineuse : moins 98% – !! – en l’espace de cinq ans.



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